À Bord de Time For Oceans

Le Skipper

Stéphane Le Diraison

Stéphane est né à Hennebont en Bretagne. Dès le plus jeune âge, son père l’initie à la pratique de la voile et lui transmet sa passion de la mer.

En solitaire dés l’âge de 15 ans

À seulement 15 ans, il relève le défi de restaurer une épave récupérée dans une vasière. Après plusieurs mois d’un travail acharné et riche d’enseignements il met à l’eau son premier bateau « Tal Ar Mor ». C’est à son bord qu’il prend le large, seul, pour la première fois. Après avoir fait ses premières armes autour des îles bretonnes, il met le cap vers l’Angleterre, l’Espagne ou le Portugal à bord de ce petit voilier de six mètres et découvre la navigation en solitaire. Outre le goût du large, cette expérience éveille chez Stéphane la curiosité de l’architecture navale. Après un parcours universitaire il intègre une école d’ingénieur qui lui permet de travailler dans le monde du nautisme.

Un parcours mûri

Alors qu’il est adolescent, les voisins de ponton de Stéphane sont d’illustres navigateurs, Alain Gautier et Jean-Luc Van Den Heede, engagés sur les courses autour du monde. Ils sont une véritable source d’inspiration ! En les observant, il ancre l’idée qu’un jour lui aussi il fera le tour de la planète à la voile en solitaire mais il a conscience des nombreuses étapes à franchir pour y arriver.En 2003 il effectue sa première transat en course en équipage puis en 2007 sa première transat en course en solitaire sur un voilier de seulement 6m50 (Transat 6.50) et obtient le statut de sportif de haut niveau. Grâce à de bons résultats sportifs, il bascule dans la catégorie Class 40 et prend le départ de sa première Transat Jacques Vabre en 2011 puis de sa première Route du Rhum en 2014.

En 2016, Stéphane prend le départ du Vendée Globe, le tour du monde à la voile en solitaire, sans escale et sans assistance, à bord de l’IMOCA « Compagnie Du Lit-Boulogne Billancourt » mais l’aventure s’arrête brutalement à mi-parcours, alors qu’il est en 10ème position, suite à un démâtage (le mat se brise au ras du pont). Il rallie Melbourne (Australie) sous gréement de fortune (installation d’une petite voile avec la bôme).

En 2021, Stéphane réalise son rêve et franchit la ligne d’arrivée du Vendée Globe après 95 jours de mer !

Une conviction environnementale solidement ancrée

Depuis son plus jeune âge, l’environnement a toujours été au cœur de ses préoccupations personnelles et professionnelles. En 2011, il occupe le poste de responsable de l’activité des énergies marines renouvelables, chez Bureau Veritas. Fin 2015 il transmet le flambeau et devient navigateur professionnel afin de s’aligner au départ du Vendée Globe. Au cours de ses nombreuses navigations, Stéphane est témoin de nombreux désordres perturbant l’équilibre des océans : fonte des glaces, pollutions chimiques, pollutions plastiques, pêche industrielle,…

Afin de sensibiliser le public, les enfants et les entreprises à la nécessaire protection des océans, il crée « Time For Oceans » en 2018. Ce projet lui permet d’accompagner la transition vers le développement durable au sein des entreprises partenaires et de s’adresser aux plus jeunes au travers de projets pédagogiques.

Le Co-Skipper

Le Co-Skipper de Time For Oceans

Didac Costa est un navigateur espagnol, né à Barcelone au bord de la mer. Depuis son enfance, il suit le Vendée Globe avec ses parents. Ses moments préférés sont les départs et les arrivées, vecteurs de tant d’émotions ! Comme Stéphane, il a participé aux éditions 2016 et 2020 du Vendée Globe. Il a également bouclé le parcours de la Barcelona World race 2014 (tour du monde en double).

Didac est un navigateur chevronné mais également un pompier professionnel à Barcelone, ce qui lui a d’ailleurs valu un accueil exceptionnel des pompiers des Sables d’Olonnes lors de son arrivée du Vendée Globe 2020. Didac a aussi à cœur la protection des océans. Au travers du programme “One Ocean, One Planet” il sensibilise les enfants des écoles espagnoles. Il met son bateau au service des scientifiques pour aider la recherche contre la pollution des océans, notamment en embarquant du matériel expérimental.

Au-delà du défi sportif, Didac prend le départ aux côtés de Stéphane pour défendre d’une seule voix les océans !

C’est sa première participation à la Transat Jacques Vabre.

L'équipe

L'équipe de Time For Oceans

L’équipe : seul en mer, entouré à terre

Solène : la directrice de projet, le couteau suisse de l’équipe. Elle élabore la stratégie de développement de Time For Oceans aux côtés de Stéphane, tout en gérant les ressources humaines, la stratégie de communication, les partenariats, la logistique, l’administratif et les budgets.

Valentin : responsable technique de Time For Oceans, il constitue un atout précieux pour la bonne préparation en mer comme à terre.

Cantin : préparateur, il met au service du projet tout son savoir-faire et son expertise.

Et beaucoup d’autres personnes qui aident Stéphane à mener à bien son projet, médiaman, webmaster, développeurs, éditeurs, graphistes, sportifs, partenaires, préparateurs physique, etc….

Le Bateau

Le bateau a été dessiné en 2008 par le cabinet Finot Conq, et construit en Angleterre par un orfèvre du composite : Jason Carington.

En 2018 il est équipé d’un nouveau gréement permettant un gain de poids total de 700 kg !

En 2020 le bateau a été profondément modifié :
– Ajout de foils
– Nouveau safrans
– Gréement latéral carbone (câbles tenant le mat)
– Nouveau roof (cabine) et nouvelle casquette améliorant nettement l’ergonomie et la protection
– Structure renforcée

Voici quelques informations techniques sur le bateau :

  • longueur : 18,28 mètres
  • largeur : 5,94 mètres
  • tirant d’eau : 4,50 mètres
  • hauteur du mât : 28 mètres
  • surface des voiles : 550 m2

La Quille :

Située sous la coque, elle permet de faire contrepoids et d’empêcher le bateau de chavirer. Elle permet également au bateau de remonter au vent.

Les Safrans :

Ce sont des plans porteurs placés sous l’eau (un peu comme des ailerons), ils sont reliés à la barre et permettent de diriger le bateau.

La coque :

Elle forme le flotteur, c'est-à-dire l'élément assurant la flottabilité et l'étanchéité. Elle permet aussi au skipper de stocker du matériel, de s’abriter et de cuisiner.

La grand-voile :

Elle est la voile principale du bateau, elle est située à l’arrière du mât et fait environ 180m2 sur les Imoca.

Les foils :

Ce sont des appendices qui permettent au bateau de s’élever au-dessus de l’eau et donc de gagner de la vitesse.

Le ROOF :

Cabine située à l’arrière du bateau, permettant au navigateur de s’abriter.

Le bout-Dehors :

C'est une poutre à l'avant d'un bateau. Il permet d’installer des voiles d’avant plus grandes.

Déplace les tuiles jaunes au bon endroit et découvre le nom de la partie du bateau

Drop

La Quille :

Située sous la coque, elle permet de faire contrepoids et d’empêcher le bateau de chavirer. Elle permet également au bateau de remonter au vent.

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Les Safrans :

Ce sont des plans porteurs placés sous l’eau (un peu comme des ailerons), ils sont reliés à la barre et permettent de diriger le bateau.

Drop

La coque :

Elle forme le flotteur, c'est-à-dire l'élément assurant la flottabilité et l'étanchéité. Elle permet aussi au skipper de stocker du matériel, de s’abriter et de cuisiner.

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La grand-voile :

Elle est la voile principale du bateau, elle est située à l’arrière du mât et fait environ 180m2 sur les Imoca.

Drop

Les foils :

Ce sont des appendices qui permettent au bateau de s’élever au-dessus de l’eau et donc de gagner de la vitesse.

Drop

Le ROOF :

Cabine située à l’arrière du bateau, permettant au navigateur de s’abriter.

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La Bôme :

C'est une barre horizontale, articulée à la base du mât, et qui permet de maintenir et d'orienter la grand voile.

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Le bout-Dehors :

C'est une poutre à l'avant d'un bateau. Il permet d’installer des voiles d’avant plus grandes.

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L'équipement

À bord d’un bateau, le skipper doit être équipé pour pouvoir affronter tous les temps qu’il rencontrera durant son tour du monde. Voici les vêtements que Stéphane et Didac auront avec eux. Passe ta souris sur chacun d’eux pour découvrir son utilité.

Le Bonnet

Cet accessoire est bien utile pour que le marin garde la tête et les oreilles bien au chaud, en fonction de la météo.

La Vareuse

Avec elle le haut du corps est protégé. Elle est 100% étanche.

La Salopette

Elle permet au marin d’avoir le corps au chaud et au sec par tous temps.

Les Bottes

Dernier élément indispensable de l’habit du marin, elles permettent également d’avoir les pieds au chaud et de ne pas glisser sur le bateau.

La vie à bord

Pour prendre le départ d’une course en double il faut avant tout choisir un co-skipper en qui on a confiance ! Stéphane a sollicité Didac pour ses qualités de navigateur mais aussi car il sait que la cohabitation se passera parfaitement bien. Lors du Vendée Globe 2020 les 2 marins ont parcourus près de 8000 M à proximité. Les conditions très rudes rencontrées dans le grand sud leur ont permis de développer un respect et une estime mutuelle.

Ils embarquent pour près de 3 semaines et vont cohabiter dans un espace de vie restreint. L’entente est donc un paramètre déterminant du duo.

Pour maximiser la performance et préserver la bonne ambiance du bord, il faut de l’organisation et des règles ! Lors des courses en double, il y a en permanence un des marins qui surveille la navigation et optimise les réglages des voiles.

Toutes les manœuvres se font à deux afin qu’elles soient moins difficiles et plus rapides. Les marins doivent aussi prévenir les risques d’abordage en exerçant une veille visuelle et en s’appuyant sur les systèmes anti collision (radar, AIS, caméra Thermique,…).

Comme à la maison, Stéphane et Didac doivent dormir, manger, se laver et ranger leurs affaires. Or sur un bateau de course, rien n’est comme à la « maison ». Il n’y a pas de vrai lit, ni de cuisine, ni de toilettes, ni de douche !

Alors comment font-ils ?

Le sommeil

La vie en mer est très fatiguante. Le bateau bouge tout le temps, le corps est sans cesse sollicité pour tenir en équilibre ! Le bruit est assourdissant, l’air est très humide (on se refroidit très vite dans ces conditions). A l’inverse de tous les autres sports, il est impossible de s’arrêter lorsque le bateau se situe loin des côtes.

Pourtant, bien dormir est essentiel pour faire une belle course et pour rester lucide. Quand on navigue en double, on a quelqu’un sur qui compter pendant les phases de sommeil, ça permet de dormir plus sereinement. En revanche il faut être disponible pour les manœuvres et les phases de sommeil sont régulièrement écourtées.

Lors de la Transat Jacques Vabre, les skippers se relaient sur le pont très régulièrement (entre 1h et 2h) !

La toilette

Deux sujets nous intéressent ici : la toilette et les toilettes !

Comment se laver sans douche et sans eau courante ? Comment aller aux toilettes sans toilettes sur un bateau lancé à pleine vitesse ?

Tout d’abord, il faut bien avoir en tête que l’eau douce est produite en quantité limitée grâce à un dessalinisateur. Cette petite machine permet de transformer l’eau de mer en eau douce, en enlevant le sel de l’eau de mer. Il faut plus d’une heure pour produire 5 litres d’eau douce. C’est long et ça consomme de l’énergie. Alors Stéphane et Didac se lavent à l’eau de mer, et se rincent avec très peu d’eau douce. S’il pleut très fort et qu’il ne fait pas trop froid dehors, ils en profitent pour se laver avec l’eau de pluie. Autrement, pour le quotidien, Stéphane et Didac utilisent du coton et du liniment (un mélange très simple composé d’eau de chaux et d’huile d’olive) pour se laver les mains, le visage et les parties intimes.

Pour les toilettes, c’est plus rudimentaire. Stéphane et Didac emportent chacun un seau avec leur nom dessus, qui leur sert de toilettes. Ils s’isolent, soit dans le cockpit, soit à l’intérieur du bateau.

En mer, il y a peu d’intimité pour ces moments-là mais les marins sont tous à la même école et sont habitués alors ils ne sont pas gênés.

La nourriture

Autre activité essentielle : se nourrir.

Le froid, la fatigue et les efforts physiques pour changer de voiles puisent dans les ressources du corps humain. Stéphane et Didac doivent veiller à prendre bien soin de leur corps. Cela passe par le sommeil et la toilette mais aussi par la nourriture.

Stéphane et Didac prennent 3 à 4 repas par jour et des encas, la nuit notamment.

A bord du bateau Time for Oceans, il n’y a pas de cuisine, pas de réfrigérateur, pas de four, pas de micro-onde. Cela prendrait trop de place, serait trop lourd et consommerait beaucoup trop d’électricité ! Alors, pour cuisiner, Stéphane et Didac utilisent un petit réchaud à gaz pour faire chauffer de l’eau. L’eau chaude est utilisée en boisson, mais aussi pour réhydrater les plats lyophilisés. Ce sont des plats déshydratés. Cela veut dire qu’on a enlevé l’eau du plat pour n’en garder que les parties solides. Cela permet de gagner du poids, de la place et surtout les plats se conservent mieux. C’est un peu comme les pâtes à la maison, que l’on met dans l’eau chaude pour les réhydrater et pour les manger ensuite.

Stéphane et Didac emportent aussi des plats cuisinés sous vide, qu’ils peuvent réchauffer au bain-marie ou bien directement dans la casserole. Pour le petit déjeuner, pas de pain grillé mais du porridge à l’anglaise ! C’est une sorte de bouillie à base de flocons d’avoine, à laquelle on peut ajouter du sucre, des fruits, des fruits secs… C’est un plat très sain et très riche pour bien commencer la journée !

Pour les encas, Didac emporte du jambon sec espagnol. Autrement, nos marins mangent aussi des fruits secs, des fruits à coque, des fruits de saison qui se conservent bien comme les pommes, les oranges ou les pamplemousses. Stéphane aime beaucoup le chocolat mais il doit le manger avant de dépasser la latitude des Canaries car après la température de l’air sera trop élevée et le chocolat risque de fondre !

Les temps de distraction

Parfois, il est bon pour le mental des navigateurs de penser à autre chose qu’à la course. Cela permet de prendre du recul, de se ressourcer, de mettre son cerveau sur pause. Pour cela, Stéphane et Didac peuvent écouter de la musique, lire un livre, écrire un mail à leur famille… Cela fait du bien, surtout après plusieurs jours de mer sans décrocher !

La performance du bateau

En parallèle de la vie quotidienne, Stéphane et Didac doivent aussi et surtout gérer la performance du bateau. Ils sont en course, et leur priorité, après leur bonne santé, c’est de faire fonctionner au mieux le bateau, vers le bon endroit !

Debout les navigateurs

Stéphane et Didac alternent par phase de 3 heures. Stéphane va dormir ou s’il n’a pas envie de dormir, peut lire un livre ou profiter de ce moment libre pour changer de vêtements, se raser…

3 heures pendant que Didac assure la bonne conduite du bateau ! Si Didac a un doute ou s’il a besoin d’aide, il n’hésite pas à réveiller Stéphane qui ne dort jamais en pyjama. Il est prêt à bondir sur le pont pour intervenir en quelques secondes ! Au bout de 3 heures, c’est à Stéphane de prendre le relai, Didac peut à son tour aller se reposer.

À la douche

Stéphane et Didac se lavent à l’eau de mer, une fois par semaine, et se rincent à l’eau douce. S’il pleut très fort et qu’il ne fait pas trop froid dehors, ils en profitent pour se laver avec l’eau de pluie.

Que dit la météo ?

Toutes les 3 à 6 heures, le veilleur (Stéphane ou Didac) récupère les fichiers météos. En fonction de ces derniers, il peut confirmer ou établir la stratégie des prochaines heures voire des prochains jours. Il peut aussi être prévenu en cas de tempête et s’y préparer au mieux.

Il faut changer de voile

Une fois la météo en tête, il faut régler la trajectoire et donc les voiles. Cela peut prendre du temps. Parfois il faut aussi changer de voile. En général, Stéphane et Didac sont tous les deux sur le pont pour les changements de voile. Même s’ils savent le faire en solitaire, il est préférable d’être deux car c’est moins fatiguant et surtout on risque moins d’abîmer du matériel.

À table !

Pour cuisiner, Stéphane et Didac utilisent un petit réchaud à gaz pour faire chauffer de l’eau. L’eau chaude est utilisée en boisson, mais aussi pour réhydrater les plats lyophilisés.

Repos !

Pour que Stéphane et Didac puissent bien naviguer, il est important qu’ils se reposent. Le temps de repos varie de 15 à 30 minutes en fonction de la météo et de l’endroit où ils se trouvent (au large, près des côtes). La vie en mer est très fatigante. Le bateau bouge tout le temps, le corps est sans cesse sollicité pour tenir en équilibre ! Le bruit est assourdissant, il fait humide et c’est très difficile de lâcher prise. Pourtant, bien dormir est essentiel pour faire une belle course et pour rester lucide même quand c’est difficile. Quand on navigue en double, on a la chance d’avoir quelqu’un sur qui compter pendant les phases de sommeil, ça aide vraiment pour dormir plus sereinement.

Debout les navigateurs

Stéphane et Didac alternent par phase de 3 heures. Stéphane va dormir ou s’il n’a pas envie de dormir, peut lire un livre ou profiter de ce moment libre pour changer de vêtements, se raser…

3 heures pendant que Didac assure la bonne conduite du bateau ! Si Didac a un doute ou s’il a besoin d’aide, il n’hésite pas à réveiller Stéphane qui ne dort jamais en pyjama. Il est prêt à bondir sur le pont pour intervenir en quelques secondes ! Au bout de 3 heures, c’est à Stéphane de prendre le relai, Didac peut à son tour aller se reposer.

À la douche

Stéphane et Didac se lavent à l’eau de mer, une fois par semaine, et se rincent à l’eau douce. S’il pleut très fort et qu’il ne fait pas trop froid dehors, ils en profitent pour se laver avec l’eau de pluie.

Que dit la météo ?

Toutes les 3 à 6 heures, le veilleur (Stéphane ou Didac) récupère les fichiers météos. En fonction de ces derniers, il peut confirmer ou établir la stratégie des prochaines heures voire des prochains jours. Il peut aussi être prévenu en cas de tempête et s’y préparer au mieux.

Il faut changer de voile

Une fois la météo en tête, il faut régler la trajectoire et donc les voiles. Cela peut prendre du temps. Parfois il faut aussi changer de voile. En général, Stéphane et Didac sont tous les deux sur le pont pour les changements de voile. Même s’ils savent le faire en solitaire, il est préférable d’être deux car c’est moins fatiguant et surtout on risque moins d’abîmer du matériel.

À table !

Pour cuisiner, Stéphane et Didac utilisent un petit réchaud à gaz pour faire chauffer de l’eau. L’eau chaude est utilisée en boisson, mais aussi pour réhydrater les plats lyophilisés.

Repos !

Pour que Stéphane et Didac puissent bien naviguer, il est important qu’ils se reposent. Le temps de repos varie de 15 à 30 minutes en fonction de la météo et de l’endroit où ils se trouvent (au large, près des côtes). La vie en mer est très fatigante. Le bateau bouge tout le temps, le corps est sans cesse sollicité pour tenir en équilibre ! Le bruit est assourdissant, il fait humide et c’est très difficile de lâcher prise. Pourtant, bien dormir est essentiel pour faire une belle course et pour rester lucide même quand c’est difficile. Quand on navigue en double, on a la chance d’avoir quelqu’un sur qui compter pendant les phases de sommeil, ça aide vraiment pour dormir plus sereinement.

75° 60° 45° 30° 15° 15° 30° 45° 60° 75°